Chapelle de l'ancienne clinique Sainte-Anne

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Présentation de l'édifice
Adresse :  Place de la Vaillance, 14A - 1070 Anderlecht
Style architectural :  Néogothique
Siècle de construction :  XXe
Construction : 1958
Généralités
Chapelle de style néogothique, dont la bénédiction de la première pierre a eu lieu le 8 décembre 1958. Elle est intégrée dans un ancien centre de soins. Un volume en L, assez rectiligne, est dominé par une brique apparente industrielle ocre moyen au jointoiement foncé. Au sein de cette architecture assez sobre, la chapelle attire immédiatement le regard, avec une excroissance en demi-cylindre pourvue de baies en ogive et de vitraux à joints en béton. En couverture, un clocheton en pavillon carré et fortement pentu, croupe au pied et couverture en ardoise ; il semble répondre à un autre clocheton, observé à front de rue, et à l’extrémité droite de l’ancien bâtiment via lequel on accède au jardin. La porte d’entrée sous auvent de la chapelle, en léger contrebas, se trouve à gauche de la saillie du chœur, et se signale par une grande croix blanche en retrait de la boiserie. Pénétrant à l’intérieur, on retrouve cette brique apparente ocre moyen. Une seule petite nef rectangulaire, avec voûte en berceau brisé, se terminant néanmoins côté jardin par le chœur en demi-cercle deviné à l’extérieur. Cinq vitraux contemporains aux fragments de verres polychromes de taille brute, éclairent de façon diffuse un autel à pied central en pierre polie ton malachite. On y accède via trois marches au giron ajouré. Un sixième vitrail en nef à gauche du chœur complète l’éclairage naturel. Le mobilier de la chapelle se compose principalement d’une double rangée de bancs prie-Dieu. Deux confessionnaux ont une expression originale avec chacun des trois portillons de bois séparés de petits montants en maçonnerie. Autre touche très personnelle, avec un chemin de croix dont chaque scène est faite d’un montage photographique en couleur disposé en “paysage”. La nef unique dispose d’un double niveau, créant à l’arrière et en porte-à-faux, une double tribune-mezzanine de forme circulaire concave, sans autre fonction particulière que de permettre à un plus grand nombre de fidèles de participer aux offices. Entre les arcades de la travée centrale on découvre sur l’élévation latérale droite une seconde tribune, de dimensions plus modestes, contenant un orgue. Un vitrail, d’un tout autre style que ceux du chœur et de la nef, éclaire naturellement l’instrument et sa console indépendante
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