Institut du Sacré-Cœur de Lindthout (académie de musique)

1 Orgue(s) répertorié(s)

Présentation de l'édifice
Adresse :  Avenue des Deux Tilleuls, 2 - 1200 Woluwe-Saint-Lambert
Style architectural :  Néogothique, néo-Renaissance flamande
Siècle de construction :  XXe
Type : Ensemble classé
Généralités
Construit en 1865, le castel de Lindthout devient en 1898 la propriété du baron Henri Dietrich. En 1903, les sœurs du Sacré-Cœur de Lille, chassées de France par la loi Combes, la rachètent au baron. Deux ailes supplémentaires sont construites, suivies d’une grande chapelle néogothique terminée après la Première Guerre mondiale. Progressivement, de nouveaux édifices agrandiront l’ensemble à vocation scolaire. Cœur de l’Institut du Sacré-Cœur, le castel, d’inspiration néo-Renaissance flamande possède un décor intérieur remarquablement préservé. Murs peints en trompe-l’œil ornés de paysages woluwéens, décoration tout à tour néogothique, néoclassique ou néo-Renaissance, vitraux lambris, tissus, carreaux de faïence et imposantes cheminées ornent somptueusement les différentes pièces de l’ancienne propriété aristocratique. A l’arrière de celle-ci, face au parc aménagé en cuvette, la façade est devancée d’une galerie à colonnes couvertes de voûtes d’ogives et surmontée d’un balcon à balustrade. L’ancienne salle de bal, transformée en chapelle, couverte d’une voûte en berceau en bois, s’ouvre sur l’extérieur par une grande baie dont le remplage prend la forme d’une rosace. Les anciennes écuries, à front de rue, tout comme la conciergerie située en bordure du boulevard Brand Whitlock, sont également de style néo-Renaissance flamande. De part et d’autre de l’entrée principale, respectivement intégrées au castel et aux écuries, se déploient deux ailes néogothiques construites durant la première décennie du XXe siècle. Elles comportent les premières classes édifiées pour le centre scolaire. La grande chapelle néogothique, reliée au château et à l’aile droite, renferme des éléments de décors issus des maisons du Sacré-Cœur en France. Aménagé au moment de la construction du castel, le parc à l’anglaise possède de nombreux arbres plus que centenaires : hêtres, châtaigniers, tilleuls, marronniers, platanes, charmes, bouleau, tulipier. Ils alternent avec des massifs arbustifs, des pelouses soignées, des chemins circulaires ou sinueux, un sous-bois. Ce site semi-naturel, au relief artificiellement très marqué, s’agrémente d’une fausse grotte, d’un plan d’eau et d’une ancienne glacière. A proximité d’un quartier largement bâti, il révèle un paysage insoupçonné.
Orgue(s) présent(s) dans cet édifice