Théâtre Royal de la Monnaie

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Présentation de l'édifice
Adresse :  Place de la Monnaie - 1000 Bruxelles
Style architectural :  néoclassique
Siècle de construction :  XIXe
Construction : 1817-1819
Architecte : Louis-Emmanuel-Aimé Damesme Type : Bâtiment classé par arrêté du 14/09/2000
Généralités
Important repère visuel au cœur de la ville, la Monnaie joua notamment un rôle dans le déclenchement de la Révolution belge avec le fameux épisode de la Muette de Portici. Cet édifice est l’un des rares témoins de l’architecture néoclassique de cette ampleur à Bruxelles. Son histoire, rythmée par les transformations successives, s’étale sur près de deux siècles. Le théâtre fut élevé en 1817-1819 sur les plans de Louis-Emmanuel-Aimé Damesme. L’édifice – un bâtiment néoclassique de deux niveaux précédé d’un avant-corps à portique sous fronton et ceinturé par une galerie à arcades – subit des travaux d’embellissement en 1840 par Pierre-François Gineste et Louis-Michel Philastre et, en 1845, par Edouard-Désiré-Joseph Desplechin et Polycarpe-Charles Séchan. Ce dernier démolit et reconstruisit la salle en 1853, disposant les balcons en amphithéâtre, ajoutant des loges de scène monumentales et meublant le tout en style Second empire. Suite à l’incendie de 1855, Joseph Poelaert s’attelle à sa reconstruction. Il conserve le volume initial, lui incorpore la galerie du rez-de-chaussée et avance la façade. Disposée comme précédemment, la grande salle reçoit un riche décor avec notamment la grande toile de Auguste-Alfred Rubé et Philippe-Marie Chaperon ornant le plafond en coupole. En 1873-1878, Gédéon-Nicolas-Joseph Bordiau dote le théâtre d’un système de chauffage et de ventilation remarquable pour l’époque et rehausse le bâtiment d’un niveau attique. En 1985-1986, des travaux de modernisation sont effectués d’après les plans des bureaux d’architecture A.2RC, URBAT et Charles Vandenhove. Le projet rehausse le corps central pour y installer une salle de répétition et des bureaux. Une nouvelle machinerie est installée dans la salle à l’italienne. Le salon royal est réaménagé, le décor du grand hall et celui de la salle de spectacle sont rénovés. De nombreux artistes contemporains comme Sam Francis, Sol Lewitt, Daniel Buren ou Giulio Paolini sont intervenus dans ce bâtiment, témoin depuis le début du XIXe siècle de l’intense vie culturelle et musicale de la capitale.
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